1 mois en Italie
27.05.2019
Notre mois sur les routes italiennes -avec ses ordures, ses crevasses et ses klaxons, a été inoubliable à bien des égards. Voilà un premier bilan, avec un peu de recul, de la belle et paradoxale Italie !
Quelques chiffres :
- 2500 km parcourus avec Ulysse
- 29 jours en territoire italien et presque autant de repas à base de pâtes !
- 1 capitale visitée
- 9 régions italiennes traversées dont la Lombardie, la Toscane et les Pouilles.
- 4 lacs
- 1 voyage en ferry
- 1 seule nuit sur un parking payant, tout le reste a été en sauvage
- 2h40, temps d’attente avant d’entrer dans le Colisée
- 21km, nombre de km parcourus dans Rome en un seul jour
- 1 seul contrôle d'identité par les Carabinieri
- 500 (on ne sait pas exactement mais c'était beaucoup) nombre de panneaux "route endommagée"
- 1 Airbnb dans la banlieue de Rome
Nos Top 3
Nos coups de coeur complètement personnels et subjectifs.
Top 3 de Mimi
#1 NAPLES et son labyrinthe spectaculaire de ruelles ! La seule ville qui aura su nous donner autant de sentiments différents : de la crainte, du dégoût, de la méfiance, de la fascination, de l'émerveillement, de la joie, de la reconnaissance... Oui, oui, tout ça. Naples ne laisse personne indifférent.
#2 ALBEROBELLO et son étonnant paysage de maisonnettes rondes aux toits pointus. Classé à l'Unesco, unique et déconcertant.
#3 ROME pour ses places, ses fontaines et son charme fou. Et la grande envie d'y revenir très vite pour découvrir encore plus ses merveilles historiques et arpenter les quartiers moins connus.
Top 3 de Cam Cam
#1 LOCOROTONDO, petit village blanc magnifique des Pouilles, non loin de Lecce et d'Alberobello avec ses plantes grimpantes, ses poteries et son linge aux fenêtres.
#2 NAPLES pour la gentillesse des gens que nous avons rencontré, la cuisine ( Mammamia la pizza fritta !), et cette vue sur le Vésuve avec un petit verre de vin italien. Sans oublier ses ruelles interminables, immenses, sombres, étroites, sales mais tellement... envoûtantes.
#3 Le Lac de CÔME et BELLAGIO une toute autre Italie que celle du sud. Pour ses villas bourgeoises et élégantes, les glycines, la beauté du lac et l'authenticité de Bellagio.
Les belles surprises
Florence et son jardin des roses pour sa tranquilité et sa vue nous ont marqué. Pise, malgré la foule, reste étonnante. Enfin et surtout, Matera, nous laisse un souvenir à la fois bouleversant et incroyable.
Moments, déceptions & vie de nomades
Un moment à retenir : sur la Place Minerva à Rome. Un pur moment de bonheur.
Une déception : Le lac de Garde pour son côté ultra touristique. Ce moment, où il est 23h, tu as beaucoup roulé, tu veux juste te garer face à la mer, et que toute l'équipe d'un restaurant sort pour te faire comprendre que ton vieux Ulysse doit dégager car sinon "...Policia..."
Le spot splendide : au bord du lac Bolsena. Les spots natures ont été plutôt rares en Italie. Nous avons enchaîné les visites de villes, et nous avons peu profité de la nature italienne, alors un endroit comme celui-ci, après tant de parkings de bitume, était une grande joie ! Les pieds dans l'eau et une très belle vue sur le lac et ses îles.
Le spot qu'on aurait du éviter : nous avons voulu passer notre première nuit dans les Pouilles au bord de la mer. Nous sommes arrivés de nuit sur le spot et vers minuit une alarme a commencé à sonner dans une maison toute proche. Elle s'est arrêtée puis a recommencé une demi heure plus tard et ainsi de suite tous les quarts d'heure. Nous avons du bouger vers 4 h du matin, assez désespérés.
Ce que nous avons adoré :
L’Italie est un pays dog friendly ! Nous le savions en préparant le voyage mais on a pu agréablement le constater in situ. Les Italiens adorent les chiens. (Bien plus qu’en France !) Nous avons trouvé une tolérance incroyable et surtout beaucoup d’amour, en ville, dans les transports en commun, dans les magasins, partout. Django a été accueilli avec beaucoup de tendresse et des caresses. Les restaurants proposent des gamelles d’eau instinctivement et énormément de lieux sont accessibles. Un plaisir. Nous ne l’avons jamais laissé finalement. Django a pris le train régional, le métro à Rome, Naples et Milan, le bateau sur le lac de Côme et a même commandé avec nous chez GROM, à Milan, le glacier huppé, sans problème !
La nourriture évidemment. Entre les pizzas (tellement peu chères, en moyenne 5/6€), la charcuterie, les pâtisseries, le vin, les liqueurs, le fromage, le café, les pâtes, le risotto, nous étions ravis.
L’extrême gentillesse des Napolitains. Après avoir pris un dos d’âne un peu trop fort de nuit, dans les quartiers nord napolitains, nous avons commencé notre journée de visite à la recherche de silent-bloc pour camping car de 1985… Ah ! Ah ! La joie. Après un premier échec, on a essayé, à tout hasard, de s’adresser à un gars qui tenait une toute petite boutique d’accessoires pour voiture. C’était perdu d’avance. Pourtant, il a pris le temps de rechercher pour nous de potentiels garages, de tout nous écrire sur un petit papier. Grâce à lui, on a pu trouver nos petits morceaux de caoutchouc 10 minutes plus tard. Grazie mille !
Ce que nous avons beaucoup moins aimé :
Sans surprise, la gestion des ordures ou dirons nous, plutôt, la non gestion des ordures qui enlaidit forcément le paysage. Les déchets sont très présents, omniprésents, partout. Du simple bout de plastique aux sacs d'ordures ménagères présents au bord des routes, sur les voies de secours des autoroutes, sur les trottoirs, sous les ponts, sur les parkings, les espaces verts. Nous n'avons jamais vu autant de seringues par terre que pendant notre mois en Italie. Tristesse.
Les routes ! Une véritable catastrophe. Avec Ulysse, nous sommes déjà allés au Portugal, en Espagne, en Grèce et en Bulgarie ( à l'heure où nous écrivons ces lignes) et nous n'avons jamais rencontré des routes en si mauvais état. Crevasses et nid de poules à foisons, les sessions de routes devenaient pénibles et même chaotiques parfois. Il fallait redoubler de vigilance car, évidemment, l'état des routes va de pair avec le comportement totalement incroyable des Italiens au volant, aucune politesse, ni patience. Ce n'était pas du tout une partie de plaisir de rouler sur les routes italiennes.
Ce premier mois de road trip italien, était un mois chargé, complet, éprouvant et épique ! Le rythme beaucoup moins soutenu, le soleil, le caractère chaleureux des Grecs ainsi que le côté plus sauvage et nature contrasteront sacrément avec tout ce que nous avions connu jusqu'ici en Italie !
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