Récit de voyage. La Croatie
04.08.2019
Nous avons terminé le mois de juin par la visite de la Croatie. Un pays qui nous a offert un avant goût de grandes vacances.
Un début tout en douceur
On s’est octroyé un week-end ressourçant alors que nous venions juste de passer la frontière. Le séjour en Hongrie avait été fatiguant à cause de la chaleur et stressant à cause de l’histoire de l’embrayage. Tout cela nous avait vidé. Nous avions voulu nous baigner au lac Balaton, juste après notre passage à Budapest, mais la vue de plusieurs serpents bien quillés dans l’eau nous avait complètement refroidi. On a alors repris Ulysse et on a roulé. On a roulé jusqu’en Croatie sans s’arrêter. On en avait clairement assez de la Hongrie.
C’est sur la route et sur un coup de tête, que nous avons booké un Airbnb. Situé tout au nord de la Croatie, non loin de la frontière, en pleine campagne, l’Airbnb de Petra, un cottage appelé Grandpa's house a été un petit havre de paix exactement comme on aime. Une charmante maison traditionnelle rénovée, typiquement croate, un beau potager, une vue panoramique sur la vallée, un jacuzzi et un accueil chaleureux avec pâtisseries et bouteille de vin. On a très vite demandé une nuit supplémentaire ! Normal. =)
Barbecue pour la finale du Top 14, clafoutis avec des cerises du jardin, méga détente et jacuzzi au programme. Django avait trouvé une sacrée copine (la chienne des propriétaires), on a joué aux fléchettes et on a admiré le coucher de soleil. On était tellement bien. Et on ne peut que vous recommander le logement de Petra !
Zagreb, visite éclair sous un orage
La visite de la capitale croate fut extrêmement rapide. On a pu garer Ulysse sur un immense parking à deux pas d’un arrêt de tramways pour un montant de 5 kuna la journée (soit 50 cts d’euro). On croyait avoir mal compris et que c’était le prix pour une heure mais non... On n’a jamais revu un tarif pareil pour une capitale. À ce prix là, on y a dormi !
Nous avons effectué un tour très rapide dans Zagreb. Il pleuvait beaucoup. La balade était plutôt sympa puis une ENORME averse nous a poussé à trouver refuge dans un café. On a mangé asiat’ chez Wok by matija ça nous manquait et c’était excellent ! De nombreux plats, une chouette déco, dans une impasse cosy et évidemment dogfriendly.
Ulysse a aimé à Zagreb :
Le prix du parking, du jamais vu.
Le tramways accessible aux chiens sans aucun soucis.
Un cappuccino + un coca en plein centre de Zagreb = moins de 3€
Parc de Plitivice : eau turquoise, cascades et touristes
Ultra connu, c’est LE lieu visité en Croatie par tous les touristes. Quoi ajouter à tout ce qui a déjà été dit sur ce parc incontournable ?
En haute saison, c’est un budget assez conséquent. Il faudra compter 15€ de parking pour Ulysse (de 8h jusqu'à 13h) et 33€ le billet d’entrée par personne. Une sacrée somme ! Il faut aussi savoir que, désormais (depuis mai 2019), la réservation des billets est obligatoire en haute saison (en basse on peut encore se présenter au parc sans réservation). Il faut se rendre sur le site internet du parc, minimum 2 jours avant la date souhaitée pour réserver, payer ses billets d’entrée et choisir un créneau horaire d’arrivée. Une fois admis dans le parc, aucune limite stricte, on peut y rester la journée entière si on le désire. Personnellement, nous n’avons pas trainé après avoir bouclé notre tours. Les foules de touristes avaient eu raison de notre patience. Face à la telle affluence que le Parc a connu ces dernières années, il a été décidé une mise en place de quotas de visiteurs chaque heure pour ne pas que le Parc explose et que les files d’attente s’allongent aux entrées.
Bon. Alors, oui c’est splendide. Oui, l’eau est magnifique. Et non, ce n’est pas aussi beau que sur Instagram, évidemment ! La foule qui se promène sur les pontons font aussi partie du décor. Deux ou trois fois Mimi a cru finir dans l’eau. Oui, on a aimé mais ce n’était pas aussi exceptionnel qu’on l’aurait imaginé. On attendait beaucoup de cette journée et je crois que l’on a été légèrement déçus. Trop d'attente, beaucoup de touristes, le prix élevé des billets, ces circuits dans le parc très "carrés" avec bus, c'est donc un ensemble qui nous a déplu sans remettre en cause, bien évidemment, la beauté des lieux. Et puis resté bloquer sur un ponton en bois, au soleil, en surveillant que Django ne se fasse pas marcher dessus juste parce qu'une femme prend la pause de manière plus que suggestive, ça va 5 minutes. Non mais vraiment ! ?
L’île de Krk, sauvage !
Notre exploit en Croatie, si vous nous avez suivi sur notre compte Instagram, aura été d’éviter l’amende pour camping sauvage. Exploit, prouesse même, sur l’île de Krk (on ne va pas attraper le melon, on a eu beaucoup de chance aussi), où les rondes des policiers sont très fréquentes en haute saison. Vous êtes septiques ? Allez lire quelques commentaires sur Park 4 night, l'application qui nous aide au quotidien à trouver des spots. Certains montants d’amendes sont assez effrayants et astronomiques. C’est assez dingue. On a eu de la chance car on y était fin juin et non en plein mois d’Août. Perso, on ne se risquerait, tout simplement pas, en Croatie en plein été avec un camping car, se serait de la folie !
L’île de Krk n’est certainement pas la plus jolie des îles croates mais elle avait l’avantage d’être relié au continent par un pont (payant seulement à l’aller, env. 5€ de souvenir). Les paysages n’étaient pas d’une extrême beauté. Nous avons pu, cependant, passé une après-midi inoubliable dans une crique où la plage sauvage et escarpée, n'était fréquentée que par des locaux. Et ça c’était plutôt cool.
L’Istrie, un coup de cœur malgré un désamour profond pour les camping-cars !
L’Istrie avait tout pour nous plaire. Surnommée la Toscane de la Croatie, l’Istrie a ses champs d'oliviers et son vignoble. Elle compte en plus, de beaux villages au charme fou, la mer et des plages sauvages escarpées. De Pula, nous avons longé la côte jusqu’aux villages perchés tout au nord. Pula, Rovinj, Porec, tant de villes sur la côte, agréables à découvrir, les visites étant entrecoupées de sessions plage/plongée/farniente.
De véritables vacances donc malgré… Oui, car il y a toujours un hic, la galère énorme que nous avons vécu pour garer notre Ulysse. Personne n’en voulait. Le camping sauvage est strictement interdit, nous pouvons, à la rigueur le comprendre. Le but est de remplir les campings. Soit.
Cependant, en Istrie, au bord de la mer, le moindre parking était interdit. On se retrouvait à tourner encore et encore dans l’unique but de garer le tacot juste pour passer une après-midi à la plage. C'était pénible. On ne parle même pas des spots pour dormir. L’Istrie a été la région où on a vraiment eu le plus de mal pour trouver pour dormir sereinement. Nous avons tenté un parking au bord de la plage que nous avions repéré sur l’application Park4night, et où apparemment, personne ne s’était fait déloger… Résultat : à 8h du matin un gentil policier nous a tapé au carreau pour nous demander de partir. On a eu de la chance de ne pas se prendre une amende.
Pour éviter de donner nos économies de voyage aux policiers croates, on a donc pris l’habitude (habitude qu’on a continué à pratiquer en Slovénie) de se lever à 6h du matin pour éviter tous réveils désagréables. On visitait les villages et villes alors que rien était ouvert et on prenait le café à 8h, au calme, avec les petits papis en terrasse. On doit reconnaître que le réveil à 6h permettait de faire, et de voir plein de choses !
Ulysse n’a pas aimé
- L’eau en Croatie est si précieuse et son coût est si… hallucinant ! Cam Cam a fait demi-tour, un jour, à une caisse de supermarché, outrée par le prix d’un pack de 6L d’eau à 80 kuna, soit plus de 10 €…
- Le tarif des « campings usines » exagérément très chers alors qu’on n'était pas encore complètement en haute saison. On ne s’attendait pas du tout à ce genre de prix en Croatie.
Ulysse a aimé
- Découvrir les fonds marins, armé de palmes et d’un masque, Mimi a ramené plein de beaux coquillages qui brillent à Cam Cam.
- Les très beaux villages en pierres, dans les terres, en Istrie. Authentiques.
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