Récit de voyage. La Hongrie

Après un mois de mai passé à traverser la Grèce, nous avons opéré une remontée en Europe centrale durant le mois de juin. Sans nous attarder, comme nous avons eu le temps et le luxe de le faire en Italie ou en Grèce, nous étions très impatients de traverser des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie ! Prochain arrêt en ce mois de juin (aux températures extrêmes) la Hongrie !

Histoire de perceptions et d'impressions

La toute première impression que nous avons eu lorsque nous avons roulé en Hongrie, c'était que nous étions revenu chez nous ! Oui, la campagne hongroise est bien semblable à la campagne de par chez nous. ( moment de nostalgie ? ) Pour le reste, nous avons eu la drôle de sensation d'avoir affaire à un peuple et une culture assez influencés par les pays nordiques. Environnement extrêmement propre, mots très longs et langue qui sonne assez dur à l'oreille, premier contact poli presque froid mais finalement sympathique quand on creuse un peu. Bon, ce n'était donc pas la chaleur conviviale et la spontanéité des Espagnols ou des Grecs.

Aléas hongrois

En Hongrie, nous avons aussi connu notre premier coup de chaud du voyage. Pesant et étouffant, cela a été plutôt difficile à gérer pour le chien comme pour nous. Lorsqu'il a fait canicule, ensuite, à la fin du mois alors que nous étions en Slovénie nous étions déjà plus habitués, rodés et nous avions un seuil de tolérance bien plus élevé. Bref, cela n'a pas été drôle tous les jours.

À cause de la commande de l’embrayage, nous avons du rallonger notre séjour en Hongrie, initialement prévu à la seule visite de Budapest. Pour connaître tout de cette longue histoire, nous vous conseillons notre story Instagram.

Mauvais timing

Avec le soleil tapant, on voulait se mettre à la fraîche au bord d’une rivière, histoire d’être à l’ombre et de pouvoir se baigner. C’était sans compter sur les grosses pluies des derniers jours. Les spots pouvant accueillir le camping car étaient simplement submergés d’eau ! Impossible de trouver un petit endroit cool pour fuir la chaleur. On a pourtant essayé ... et on a fait beaucoup de demi-tours ! On réfléchis, on parlemente, on se renseigne. Et on se décide pour un tout petit camping tranquille (on n’est pas très fan des campings avec tobogan, gars avec un micro qui te dit comment danser et cours d’acqua gym).

Emplacement à l’ombre, petite piscine et machine à laver. L’accueil a été chaleureux et les moustiques tout autant ! Ils ont festoyé du matin au soir à la recherche de la moindre parcelle de peau encore pas attaquée. Ils ne nous ont laissé aucun répit, et comme il faisait bien chaud, on ne pouvait pas se réfugier dans Ulysse (un sauna). Bref on ne savait pas où se mettre. Quand on allait à la piscine et qu’on laissait le chien, il se faisait dévorer ! Sans exagérer une dizaine de moustiques lui tournait autour constamment. On a trouvé refuge entre les douches et la machine à laver, un peu au frais, et relativement à l'abri des moustiques. Puis à la toute fin, on a trouvé la combine, on a pris Django à la piscine. On était au frais et Django pouvait faire sa sieste sans se faire dévorer.
On est du genre à positiver et on retiendra de ce court séjour au camping, la piscine, nos voisins allemands qui faisaient l’effort de parler français et la gentille propriétaire allemande. Nous avons réalisé un petit crochet pour visiter la très belle petite ville d'Eger et nous régaler au restau Govinda (chaîne de restaurants végétariens avec buffets, des recettes recherchées avec tellement de goût, un délice et très copieux !)

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Anecdotes sur la Hongrie
La monnaie hongroise s’appelle le forint. 1€ = 325 forints. Pour un plein d’essence à 80€ environ, on devait payer plus de 26000 forints. Toujours étrange la conversion de la monnaie !
Le hongrois est une langue sacrément difficile pour les Français. À l’oreille, rien est reconnaissable, absolument rien, c’est assez déstabilisant.
Le lac Balaton et sa si belle couleur de l’eau. Beau, touristique et tellement attirant avec cette chaleur. Pourtant, ce n’est pas une légende, il y a bien des serpents ! On ne voulait pas y croire, ou alors, on est tombé vraiment sur le mauvais coin. On a à peine approché et on a pu voir sans problème plusieurs serpents quillés, la tête hors de l'eau entrain de nous regarder. Mon dieu ! Aucun problème pour les Hongrois qui semblent totalement habitués et se baignent tranquillement. Nous, on a repris la route et on a carrément passé la frontière pour gagner la Croatie !

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Budapest, la capitale qu'on a adoré !

Chaleur écrasante oblige, nous avons adapté un peu notre visite de la capitale hongroise pour éviter le coup de chaud, pour nous comme pour Django ! On faisait en sorte de faire des balades courtes, entrecoupées de pauses au frais. (siestes dans les parcs ou session boulot au frais dans un café dogfriendly). C'était un rythme très différent de d'habitude mais c'était plutôt sympa.

Lorsqu'on visite une grande ville, et que ce n’est pas excessif, il arrive de nous tourner vers des parkings payants, pour plus de sécurité. Cela nous a permis de ne pas être trop loin du centre et de laisser Ulysse sans trop de craintes ( la plus grande évidemment, c’est la fourrière, avec le vol…) 15 € pour 24h sur un parking en herbe avec beaucoup d'espace et un guardien, c'est une somme que l'on dépense sans regret et sans hésitation pour profiter sans inquiétude de la ville.
Entre des sessions parc et coffee shop avec clim, on a découvert le parlement, le quartier juif, la synagogue… Et on aime tellement tout ce que l’on voit ! Autant on adore les spots natures. Cela nous pose aucun problème d’être loin de tout et de ne voir personne, autant on aime découvrir les grandes villes, sentir les bonnes énergies, l’architecture, les bars, les restaurants, la culture. On y est très sensibles et réceptifs. Même si nous adorons la nature, il faut bien avouer que nous sommes des citadins dans la vie de tous les jours, et cela se ressent dans notre road trip.

En quittant la ville vers 21h, on ose la traverser en plein centre sans risquer les embouteillages et on découvre la capitale la nuit avec ses lumières et sa foule. Arrêtés à un feu rouge, un gars s’arrête sur le trottoir et prend le temps de regarder Ulysse, il nous sourit, il aime ce qu’il voit, il nous fait signe de la main que c’est trop cool. C'est lui qui est cool. Et Budapest aussi. On quitte la ville en traversant le Danube avec une dernière vue sur le château illuminé. Tant de quartiers restent à découvrir.

C’est certain, on y reviendra ! Tester les bains et les thermes surtout, profiter encore plus de sa vie nocturne, se régaler aux halles. Alors que Budapest était à peine derrière nous, nous nous sommes assurés de vols réguliers entre Toulouse et Budapest. Et c’est le cas ! Yes !

⇢ Prochain récit, la Croatie, Zagreb, Plitivice, l'Istrie et ses belles plages ! Beau programme.

 

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